Bon Week-End (*)...
... car les nouvelles s'amoncellent, pas franchement excellentes !
Mais lisez ci-dessous.
Transcription du courrier du recteur en date du 15 mars 20140 à l'intention de madame Gonthier-Maurin, Sénatrice des Hauts de Seine.
Madame la Sénatrice,
Vous avez bien voulu attirer mon attention sur l'évolution des implantations immobilières de l'IUFM de l'académie de Versailles et notamment sur les sites d'Antony.
Dans le cadre de la réforme actuelle de la formation des maîtres, le rectorat de l'académie de Versailles et les cinq universités de l'académie s'attachent à organiser une offre de formation cohérente et équitablement répartie sur l'ensemble du territoire de l'académie.
Dans les quatre départements de l'académie, les actuelles implantations de l'IUFM, en lien avec les universités concernées et notamment avec l'université de Cergy-Pontoise dont l'IUFM est désormais une composante, ont vocation à contribuer à cette offre de formation.
En ce qui concerne les Hauts de Seine, l'IUFM occupe actuellement deux sites dans le sud du département, sur la commune d'Antony, le site d'Antony-Jouhaux, qui appartient à l'état, et le site Val-de-Bièvre, propriété du conseil général.
L'opportunité s'est présentée cet automne de rééquilibrer cette offre en commençant à transférer dans les locaux neufs de Gennevilliers les formations actuellement délivrées sur le site de Val-de-Bièvre. La totalité de ce site sera libérée à la rentrée 2010.
Cette évolution, qui permet à la fois à l'IUFM de rééquilibrer géographiquement son offre et de bénéficier de locaux neufs, s'inscrit pleinement dans le cadre de l'objectif, rappelé ci-dessus, de répartition équilibrée des formations sur l'ensemble du territoire académique. Pour autant la formation des maîtres continuera bien sûr à être présente dans le sud des Hauts-de-Seine, comme c'est le cas actuellement sur le site d'Antony-Jouhaux.
L'implication des cinq universités dans la mise en œuvre de la réforme pour la formation des maîtres permettra également aux personnels de continuer à pratiquer leur activité professionnelle dans un cadre universitaire au plus près de leurs lieux d'exercice actuels.
Je reste bien sur à votre disposition pour étudier avec vous ces évolutions qui prennent tout leur sens dans le cadre des réorganisations et des développements en cours des formations universitaires.
Je vous priée d'agréer, Madame la Sénatrice, l'expression de ma respectueuse considération.
<Signature>
Transcription de la question écrite du 24 mars 2010 posée à Madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Avenir du site IUFM d’Antony/Val-de-Bièvre
Mme Brigitte Gonthier-Maurin interroge Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche à nouveau sur la situation de l’IUFM dans les Hautsde-Seine.
Un courrier du Recteur de l’Académie de Versailles du 15 mars vient de confirmer la fermeture du site de Val-de-Bièvre à Antony pour la rentrée 2010.
Or, depuis des mois, les personnels et les étudiants de ce site historique de la formation des enseignants demandent le maintien de ce site. La proximité des transports, la présence indispensable d’infrastructures annexes (sportives notamment), les rénovations déjà réalisées très couteuses plaident en faveur de son maintien.
Le rééquilibrage départemental, nullement contesté après l’ouverture d’un site IUFM à Gennevilliers, ne pourra se faire avec le seul maintien du site sud d’Antony-Jouhaux, isolé et dans un état général très dégradé.
Elle l'interpelle sur le fait que malgré ses demandes, elle n'a aucunement été associée par le Rectorat à la définition du « schéma directeur académique de la formation des maîtres », évoqué à l’Assemblée Nationale le 26 janvier 2010.
Depuis peu, des bruits courent que le Conseil général des Hauts-de-Seine veut récupérer les locaux de Val-de-Bièvre pour une opération immobilière très lucrative, assortie de la construction d’une piscine !
Elle lui demande si elle va laisser des projets immobiliers nuire à la qualité de la formation des enseignants dans mon département et laisser gâcher les investissements importants réalisés à Val-de-Bièvre par l’Université de Cergy-Pontoise.
Elle lui demande aussi si elle va prendre position pour le maintien de ce site comme le demandent ses usagers et les personnels.Note (*) Ce billet remplace un billet souhaitant un bon week-end de Pâques. Funeste anticipation due à une certaine surcharge d'un des rédacteurs. Heureusement l'un de nos lecteurs veille et a su rappeler que pour qu'il y ait une possible résurrection de VdB, il faut d'abord qu'il y ait les rameaux !