On parle de nous dans la presse locale ...

Publié le par antony.vdb-patrimoine.over-blog.com

Extrait du numéro 10 du journal des élus - décembre 2010
Bandeau UnionPourAntony
[Attention : le contenu est respecté mais pas la mise en forme.
IUFM DU VAL DE BIEVRE EN DANGER
Ou quand le Maire cache la vérité, sans aucun doute pour mieux détruire, une fois de plus, des installations universitaires antoniennes…

L’IUFM Val-de-Bièvre est situé Rue Pajeaud à Antony. Situé à proximité immédiate de la Piscine des Iris, du Stade Georges Suant et du Collège Anne Frank, il occupe presque 3 hectares de terrain, dispose de plus de 12 000 m2 de locaux d’enseignement récemment rénovés, d’une salle de conférence de plus de 250 places et de 3 gymnases représentant 1600 m2 d’installations sportives. Les terrains appartiennent au Conseil général des Hauts-de-Seine et les bâtiments à l’Université de Cergy. Succédant à l'École normale d'instituteurs, l'IUFM est bien connu des Antoniens, parfaitement intégré à notre ville depuis sa création et une bonne partie du personnel habite sur Antony et ses environs.
Gâchis et gaspillage des deniers publics. À la rentrée 2009, plus de 900 personnes - dont 800 élèves professeurs - bénéficiaient de ces installations. À cette date, l’Université de Cergy-Pontoise, dont dépend l’IUFM, a annoncé sa décision d’abandonner ces locaux pour transférer l'IUFM à Gennevilliers dans des locaux neufs construits par le Conseil Général du 92, ce qui permet ainsi au Conseil général des Hauts-de-Seine de récupérer les terrains d'Antony. La majeure partie de l’enseignement et donc le personnel enseignant et les étudiants partant à Gennevilliers, la partie restante (de l’ordre de 200 personnes) doit être installée à l’autre IUFM d’Antony, avenue Léon Jouhaux. Or, non seulement les locaux du Val-de-Bièvre viennent d'être entièrement rénovés, mais ils possèdent en outre des installations exceptionnelles, ce qui n'est pas le cas de Gennevilliers qui ne dispose pas des installations sportives indispensables à la formation des maîtres de l'École élémentaire, ni de Léon Jouhaux, qui est, de surcroît, vétuste.
Quel projet pour ce site ? Au delà de la brutalité et de l’incohérence de cette décision, qui a choqué l’ensemble du personnel, se pose la question du devenir des bâtiments et du terrain, situés dans un quartier très bien desservi, peu éloigné du centre ville, proche d’un centre commercial et de parcs sportifs. Ce qu'il faut, ce
n'est pas déshabiller le sud du département d’un lieu de formation de qualité pour le transférer au nord, mais disposer, à la fois au sud et au nord du département, de lieux où seront bien formés les maîtres qu’attendent nos enfants
Le Maire est parfaitement informé de ces évènements, car un représentant de la mairie assistait à la réunion du mois d’octobre dernier sur l’avenir du site, réunion à laquelle participaient des représentants du rectorat, de l’Université de Cergy, de l’IUFM et du Conseil Général 92. Au cours de ce même mois d’octobre le Président du Conseil Général, en réponse à une question sur le sujet posée par la présidente du Groupe Socialiste, a déclaré « (..) Pour ce qui concerne l’utilisation des terrains libérés, c’est une question qui ne s’est pas encore posée et qui sera définie en lien étroit avec la commune ».
Le Maire a pourtant refusé en Conseil municipal de répondre sur l’avenir du site et des installations, prétendant qu’il n’était informé que par la presse ! Le mutisme de la majorité municipale, soutenue par son ancien maire devenu le Président du Conseil Général, annonce certainement de nouvelles destructions pour laisser la place à des promoteurs, encouragés à construire des résidences privées, à des prix inaccessibles à la très grande majorité des jeunes et des classes moyennes, comme nous en voyons fleurir partout en centre ville et le long de la RD 920.
Nous, élus de gauche, avec les Antoniens, nous voulons garder sur notre ville la richesse que constitue une jeunesse étudiante pour qui l’enseignement de qualité, dispensé dans ces locaux bien adaptés, est un gage de réussite dans leur mission future d’éducation. À la place des préfabriqués édifiés sur le terrain, nous souhaiterions construire une soixantaine de logements sociaux et une maison de quartier « Pajeaud/Val-de-Bièvre » lieu de rencontre populaire, de développement créatif et de services publics de proximité pour les citoyens.


Dans le même numéro, un article assez chargé intitulé :
UNE STRATÉGIE IMMOBILIÈRE ?
Voir sur le site http://www.unionpourantony.fr/images/documents/journal-elus-10.pdf
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