CR de la séance du Conseil municipal d’Antony du 10.12.2009.

Publié le par antony.vdb-patrimoine.over-blog.com

Au nom des élus d’opposition du Conseil municipal, François Rivet a posé une double question écrite : sur l’avenir des terrains où a été édifiée en 1978 l’Ecole Normale d’instituteurs, devenue en 1992  l’IUFM d’Antony Val de Bièvre, et sur l’évolution de la gestion de l’école Dunoyer de Segonzac, à la fin 2010.

                        M.Senant, maire d’Antony, y a répondu lui-même en fin de séance.

                        1 ) S’agissant de l’avenir des terrains de l’IUFM d’AVB, le maire déclare avoir appris « par la presse , il y a quelques mois, l’intention de l’Université de Cergy-Pontoise », dont l’IUFM est une Ecole interne, de « transférer l’ IUFM d’ AVB dans les locaux flambant neufs que lui a attribués à Gennevilliers le Conseil Général » et que, tout récemment,  divers « enseignants et étudiants » issus d’Antony  ont « d’ores et déjà inaugurés ».

            Il ajoute que , « si l’UCP décide d’abandonner définitivement les locaux d’AVB, la question se posera alors de l’avenir des terrains sur lesquels l’Ecole Normale a été construite. Or, ces terrains appartiennent au Conseil Général du 92 : c’est donc à lui qu’il appartient de prendre une décision et non à la municipalité d’Antony ».

            « Le Conseil Général ne lui ayant pas fait part à ce jour de ses intentions » , le maire rappelle que la question relative à ces terrains « est à poser au Conseil Général », qui devra en décider puisque « l’ IUFM n’en est pas propriétaire ». 

                        2 ) S’agissant du sort de l’ensemble du groupe scolaire Dunoyer de Segonzac, et non seulement de l’école maternelle, le maire confirme que « l’ IUFM renonçant à son école d’application, la Ville d’ Antony va en reprendre non pas la propriété, car c’est elle qui l’a construite il y a 33 ans, mais la gestion, qui en a été confiée au Conseil Général depuis 1988, puis à l’IUFM depuis 1992 ». Il ajoute que la Ville reprendra cette charge «  dès que nous serons arrivés à un accord sur l’indemnisation de la municipalité, en raison d’un manque évident d’entretien de l’Etat sur cette école ». Dès que ce transfert de responsabilité sera effectué, «  la Ville d’Antony réhabilitera immédiatement » cet établissement.  

 

NDLR :  Deux brèves observations :

1 ) La municipalité d’Antony semble oublier , ou à tout le moins sous-estimer pour mieux négocier une éventuelle « indemnisation », l’importance des charges financières consenties d’abord par le Conseil Général au nom de l’Ecole Normale, puis par l’IUFM jusqu’en 2009 sur son budget propre, pour l’entretien de l’école annexe, auquel il faudrait rajouter la gestion tripartite des installations sportives ( COSOM ), depuis 1978.

2 ) A un moment où les divers protagonistes semblent se renvoyer la responsabilité de la décision sur le sort définitif des sites d’Antony et de Gennevilliers, où interfèrent les intérêts des deux municipalités, du Conseil Général du 92, de l’Université de Paris X avec ses IUT de Nanterre et de Ville d’Avray au bord de l’implosion, de l’UCP, du Rectorat et de l’IUFM de Versailles, il paraît pour le moins curieux et regrettable que l’IUFM publie une plaquette annonçant officiellement pour 2010.2011 l’existence dans le 92 des seuls sites de Jouhaux et Gennevilliers, et anticipant de fait sur la disparition d’Antony Val de Bièvre…

           

            Pour le Collectif  de défense du site de formation des maîtres d’ Antony VdeB,

                                                                        Le rapporteur,

                                                                                    Daniel Bénesse.

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