On parle de nous dans la presse parisienne !

Publié le par antony.vdb-patrimoine.over-blog.com

VdB-basic.pngLa fermeture de L'IUFM affole la gauche

Rien ne va plus à Antony sur le front étudiant. Il y avait déjà la cité U et la gauche s'est désormais trouvé un nouveau cheval de bataille, la fermeture de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) Val de Bièvres. Cet institut, dont les locaux appartiennent au conseil général, doit être transféré à l'autre bout du département, à Gennevilliers. En cas de déménagement complet, le sud ne conserverait que « Jouhaux », un autre établissement d'Antony, plus vieux. De quoi faire bondir les militants, ulcérer les personnels et inquiéter les élèves. Une partie des cours se déroulent à Gennevilliers depuis début janvier. Avec le rattachement des IUFM aux universités, le site de Val de Bièvres dépend maintenant de la fac de Cergy-Pontoise. Mercredi, Philippe Kaltenbach, maire de Clamart et tête de liste du PS dans les Hauts-de-Seine, a rencontré les enseignants. Quelques jours plus tôt, Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice PC, a interpellé Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et candidate UMP aux régionales : « le site Val de Bièvres sera-t-il rayé de la carte ? Pourquoi une telle décision ? Il n'y a eu aucune concertation ! » La réponse du gouvernement évoque brièvement « la répartition équilibrée de l'offre des formations sur l'ensemble du territoire académique ». La fermeture du site Val de Bièvres est d'autant plus critiquée à gauche que d'importants travaux de rénovation ont été récemment réalisés sur ce site de 3 ha, qui compte 12 000 m2 de locaux : sur les terrasses, les cuisines, l'aménagement d'un amphi de 300 places, d'une cafétéria flambant neuve, etc.

Un mélange de colère et de fatalisme chez les étudiants

 « Le conseil général UMP a sans doute un projet immobilier juteux derrière la tête, comme pour la résidence universitaire Jean-Zay d'Antony. Il mène décidément la vie dure à l'enseignement supérieur dans le département », avance Philippe Kaltenbach. Brigitte Riera est, quant à elle, actuellement responsable des IUFM d'Antony et figure en 11e position sur la liste du Front de gauche : « Cet IUFM est un repère dans le sud. Des générations d'enseignants y ont été formées. Nous sommes choqués. De plus, on ignore ce que ce site va devenir. » Chez les étudiants, un mélange de colère et de fatalisme s'est répandu. Une pétition hostile à la fermeture de cet IUFM a été lancée.

OLIVIER BUREAU
in Edition du Parisien du vendredi 12 février 2010.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article